Les séries les plus alléchantes à ne pas manquer en avril

Michael Douglas, Colin Farrell, Kyle MacLachlan… Les stars ne manquent pas dans les nouvelles séries d’avril, naviguant entre polar, thriller, science-fiction et biopic.

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Colin Farrell joue les privés dans Sugar pour AppleTV+.
Colin Farrell joue les privés dans Sugar pour AppleTV+. © AppleTV+

Temps de lecture : 5 min

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En avril, c'est une galerie d'univers et de personnages à première vue familiers, mais à chaque fois revisités et dynamisés pour le plus grand plaisir (et le plus grand intérêt) des téléspectateurs, que nous proposent Netflix, Prime Video et autres plateformes. Jugez plutôt : la Terre d'après l'apocalypse nucléaire vue par les yeux d'une survivante aussi naïve que badass, le Japon interlope des années 1990 vu par ceux d'un journaliste américain aspirant redresseur de torts, la Guerre d'indépendance des États-Unis telle que vécue par Benjamin Franklin en mission diplomatique à Paris, une dolce vita perverse plutôt mal vécue par un talentueux escroc, ou enfin un « privé » plus old school que nature confronté à la noirceur de l'âme humaine et des bas-fonds de Hollywood… Voici un menu qui pourrait ressembler à du déjà-vu, et qui se révèle pourtant sacrément alléchant. Allez, on vous guide !

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Fallout, saison 1

S'il est une série ce mois-ci qui mérite toute notre attention, même si l'on ignore tout de la franchise de jeux vidéo dont elle est issue, c'est à coup sûr Fallout. Depuis 1997, les créateurs de Fallout ont en effet réussi à créer un univers postapocalyptique original, personnel et immédiatement reconnaissable, tant visuellement, par l'utilisation de références très « Trente Glorieuses », que par un ton unique, grinçant et teinté d'humour noir.

Le point de départ commun aux jeux et à la série est le suivant : au début des années 1950, un conflit nucléaire éclate, obligeant une petite partie de la population à se réfugier dans des « Abris » durant des centaines d'années. Lorsque Lucy (Ella Purnell, vue dans Yellowjackets) quitte enfin le bunker, elle découvre un monde désolé et irradié, dans lequel d'autres survivants (et des mutants, et des robots, etc.) tentent de reconstruire une nouvelle société… chacun à leur propre manière, souvent violente et amorale. Coécrite et coproduite, entre autres, par Lisa Joy et Jonathan Nolan (Westworld), Fallout sera également l'occasion de retrouver à l'écran l'excellent Walton Goggins(The Shield, Justified) ainsi que Kyle MacLachlan (Twin Peaks). Si, en plus de tout cela, la bande-annonce ne vous fait pas du tout envie, on avouera quelque peu désespérer…

À partir du vendredi 12 avril, sur Prime Video

Tokyo Vice, saison 2

Sans doute l'une des séries policières les plus injustement méconnues de ces dernières années, Tokyo Vice est une plongée captivante dans le Japon des années 1990 et sa société profondément malade. Corruption des élites, mainmise déclinante des sociétés de yakuzas, destins tragiques autant que croisés sur fond de néons et de bars à hôtesses : la quête de justice du journaliste américain Jake Adelstein (Ansel Elgort, vu dans Baby Driver ou Nos Étoiles contraires) et de l'inspecteur japonais Hiroto Katagari (Ken Watanabe, vu dans Le Dernier Samouraï, Lettres d'Iwo Jima ou Inception) s'enfonce un peu plus, lors de cette passionnante deuxième saison, dans une spirale de violence, de vengeance et de drames sur fond de guerre des gangs.

Tirée de l'autobiographie du premier journaliste étranger à avoir travaillé pour un journal japonais et adoubé par Michael Mann qui en a réalisé le premier épisode, Tokyo Vice, s'il y avait une justice, devrait être un incontournable de votre mois d'avril.

À partir du jeudi 4 avril, sur Canal+.

À LIRE AUSSI « Tokyo Vice », l'homme qui a infiltré les yakuzas

Franklin, minisérie

La petite lubie d'Apple TV+ en ce moment, c'est apparemment l'histoire américaine. Après, le mois dernier, un Manhunt racontant l'assassinat de Lincoln et la chasse à l'homme qui s'ensuivit, voici un autre grand homme des États-Unis passé à la moulinette du feuilleton historique : Benjamin Franklin. On fait difficilement plus romanesque que la vie de ce père fondateur des États-Unis dont le portrait orne les billets de 100 dollars : issu du peuple, il a entre autres inventé le poêle à bois et le paratonnerre, puis, en toute simplicité, participé aux rédactions de la Déclaration d'indépendance des États-Unis et de la Constitution des États-Unis. De tout cela, ce Franklin ne parlera même pas vraiment, puisque nous le retrouvons ambassadeur en France durant la guerre d'Indépendance, avec la lourde tâche de négocier une aide française déterminante face aux colons anglais. S'il vous faut une raison de plus de regarder les huit épisodes de cette visuellement magnifique autant que haletante série historique, sachez que Benjamin Franklin est incarné par nul autre que Michael Douglas, qui a bien changé depuis Les Rues de San Francisco, convenons-en, mais qui demeure un monstre de charisme.

Dès le vendredi 12 avril, sur Apple TV+.

Ripley, saison 1

Personnage né en 1955 sous la plume de la romancière Patricia Highsmith, Tom Ripley a déjà emprunté bien des visages, à commencer bien sûr par celui d'Alain Delon dans Plein Soleil de René Clément en 1960, et jusqu'à celui de Matt Damon dans Le Talentueux Mr Ripley d'Anthony Minghella en 1999. C'est au tour du magnétique Andrew Scott (Sherlock, Fleabag) de devoir faire ses preuves en incarnant sur Netflix cet escroc missionné pour faire rentrer au bercail le fils d'un magnat de la navigation et qui développe une relation malsaine de fascination autant que de haine envers celui-ci. En plus de la mécanique déjà brillante de ce thriller éprouvé, il pourra compter sur l'appui d'une très belle photographie noir et blanc, sur la blondeur vénéneuse de Dakota Fanning (Sam, je suis Sam, Twilight, L'Aliéniste) et sur le talent du scénariste et réalisateur Steven Zaillian (La Liste de Schindler, The Irishman ou The Night Of).

Dès le jeudi 4 avril, sur Netflix.

À LIRE AUSSI « Le Négociateur », « The Walking Dead : The Ones Who Live »… : quelles séries regarder ce week-end ?

Sugar, saison 1

L'autre nouveauté estampillée Apple TV+ à ne pas sous-estimer ce mois-ci, c'est Sugar, polar à première vue assez classique, mais qui garde plusieurs atouts dans sa manche. La figure du « privé », cet enquêteur indépendant à l'existence compliquée et aux motivations parfois troubles, a encore de beaux jours devant elle, comme viennent de le prouver, par exemple, les relectures récentes de Perry Mason sur HBO ou de Sam Spade (Mister Spade) sur AMC et Canal+ en France.

La petite-fille d'un magnat de Hollywood qui disparaît ? Des secrets de famille qu'il vaut mieux garder de la police ? C'est bien à un « privé » qu'il faut s'adresser, en l'occurrence John Sugar. On se sent déjà comme chez soi dans cette réinterprétation quelque peu modernisée de figures ultra-classiques du polar noir californien, un genre pratiquement à part entière… John Sugar lui-même a le bon goût de n'être, pour une fois, adapté d'aucun héros de roman préexistant, mais également d'être incarné par un Colin Farrell taillé pour le rôle et entouré d'un casting alléchant, au premier rang duquel trône la précieuse Amy Ryan (The Wire, mais aussi The Office).

Dès le vendredi 5 avril, sur Apple TV+.

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Commentaires (2)

  • guy bernard

    Ces films et séries sont consternantes, et j'ai vu un "Marlowe" passant son temps à se citer lui-même pour donner de la crédibilité à son personnage, un "Sam Spade", dont il ne reste rien d'autre que le nom, égaré dans la campagne française, et un "Maigret" qui a renoncé à son personnage.
    Et pourtant, le meilleur Dashiell Hammett n'a pas été écrit par Dashiell Hammett, et c'est "Chinatown" de Robert Towne et Polanski.
    N'attirez pas les puristes, parce que ce seront les premiers à vous rejeter...

  • brunoG.

    Mais aucune accessible à sans abonnement payant.
    vôtre lectorat n'est pas forcément abonné à des bouquets payants !