« Dune », « Blade Runner 2049 », « Sicario » : 9 films de Denis Villeneuve classés du pire au meilleur

Alors que « Dune : deuxième partie » triomphe en salle, nous avons revu toute l’œuvre du cinéaste canadien pour effectuer un classement de ses longs-métrages. Verdict.

Par et

Dune : deuxième partie, de Denis Villeneuve.
Dune : deuxième partie, de Denis Villeneuve. © Warner Bros.

Temps de lecture : 12 min

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Tabernacle ! Le Québécois Denis Villeneuve est en train de réussir son braquage et de faire sauter la banque au box-office mondial avec son Dune : deuxième partie ! Ce qui n'étonnera pas grand monde vu l'ascension fulgurante de ce Canadien depuis quelques années. Diplômé en cinéma de l'université de Montréal, ce surdoué a été en effet le plus bel espoir du cinéma de son pays avec son ami, le réalisateur Jean-Marc Vallée, auteur des superbes C.R.A.Z.Y. (2005) et Dallas Buyers Club (2013), disparu trop tôt en 2021 à l'âge de 58 ans.

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Assez confus, le premier long de Denis Villeneuve Un 32 août sur Terre (1998) est une histoire d'amour mettant en vedette Pascale Bussières. Son second, Maelström (2000) avec Marie-Josée Croze (et des poissons qui parlent !), est très curieux. Pour rester poli. En fait, la carrière de Villeneuve ne décolle véritablement qu'à partir de Polytechnique en 2009, quand il calme ses prétentions auteurisantes. Il ne cessera ensuite de s'améliorer. Au point de faire le grand saut hollywoodien avec Prisoners en 2013. Depuis, il compte parmi les cinéastes les plus talentueux de la planète. Il est devenu l'un des filmeurs les plus forts de sa génération, à l'instar d'un Christopher Nolan qui déclarait récemment, après avoir découvert la suite de Dune en IMAX, que Villeneuve avait « réalisé son Empire contre-attaque ». Beau compliment.

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Pour tenter d'y voir plus clair, nous avons décidé de revoir la quasi-totalité de sa filmographie afin d'avoir une vue d'ensemble sur son travail et d'effectuer un classement – forcément subjectif – de ses longs-métrages (on a juste écarté ses deux premiers films de la liste, qui n'étaient pas vraiment au niveau et que Villeneuve a lui-même reniés). Si l'un des thèmes que le cinéaste aborde le plus dans ses longs-métrages est la quête d'identité (elle est notamment au cœur d'Incendies, Enemy,Blade Runner 2049), son œuvre d'une grande noirceur traite d'autres sujets, dont le rôle fondamental des femmes dans ses intrigues. Jugez plutôt.

9. Enemy (2013)

Un professeur d'université (Jake Gyllenhaal) menant une vie assez terne découvre un acteur qui lui ressemble trait pour trait ! Obnubilé par ce mystérieux sosie, il décide d'entrer en contact avec lui pour en savoir plus sur son identité… Tourné entre Incendies et Prisoners, ce thriller très cérébral sur le thème du double installe un climat étrange et anxiogène, proche de Lynch et Polanski. Il n'est pas interdit de s'ennuyer devant ce film quelque peu embrouillé. Un peu prétentieux, ce trip schizophrénique où l'on croise Mélanie Laurent est une œuvre surréaliste, labyrinthique et kafkaïenne qui traite, en filigrane, de la peur de devenir père. Dans un double rôle, Gyllenhaal suscite tour à tour le trouble, le malaise, voire le vertige métaphysique. La confusion mentale de son personnage s'aggrave au fil du récit. Et l'on ne s'étonne pas de découvrir à la fin du métrage une araignée (géante) au plafond.
Disponible en Blu-ray et DVD chez Condor Entertainment.

8. Polytechnique (2009)

L'excellent documentaire de Michael Moore Bowling for Columbine en 2002 et la Palme d'or de Gus Van Sant Elephant en 2003 avaient déjà traité de fusillades et de tueries dans des lycées américains. Pour son troisième long-métrage, Villeneuve, lui, retrace un carnage estudiantin pré-Columbine survenu le 6 décembre 1989 à l'École polytechnique de Montréal. Basé sur les témoignages des survivants du massacre, ce film raconte l'événement à travers les yeux de deux étudiants qui ont vu leur vie basculer le jour où un jeune homme obnubilé par sa haine des femmes s'est introduit avec des armes à feu dans l'établissement pour abattre froidement un maximum de filles… avant de se suicider !

Cette reconstitution à glacer les sangs d'un fait divers qui traumatisa le Canada est une œuvre d'une grande force qui privilégie l'authenticité et humanise chaque personnage. Dès la séquence d'ouverture, tétanisante, on est accroché à notre siège. Les scènes de panique sont aussi d'un réalisme saisissant. Tournée dans un Scope noir et blanc très contrasté, cette œuvre extrêmement stylisée et dotée d'un audacieux montage va crescendo vers l'horreur. Difficilement soutenable, cette histoire de mass murder à la fac est le premier coup d'éclat du cinéaste, qui avait disparu des radars depuis neuf ans (son second opus Maelström remontait à 2000) et s'était réfugié dans la pub. Présenté au Festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs, Polytechnique fut acclamé par la critique.
Disponible en DVD chez Épicentre Films éditions.

7. Premier contact (Arrival, 2016)

À un tournant difficile de sa vie après la perte de sa fille, une linguiste réputée (Amy Adams, sublime d'émotion) est enrôlée par l'armée américaine pour tenter d'entrer en communication avec des aliens. En effet, douze vaisseaux spatiaux viennent de se poser sur Terre. Louise va pénétrer dans l'un de ces ovnis stationné dans une vallée du Montana et essayer de décoder le langage de ces extraterrestres pour comprendre leurs intentions…

Dans l'esprit de Rencontres du troisième type de Steven Spielberg, cette œuvre d'une grande originalité renouvelle à sa manière le genre de la science-fiction, en questionnant notre rapport au temps et à l'existence. Doté d'effets visuels (le look des vaisseaux en forme de coques oblongues) et sonores (le design acoustique !) très sophistiqués, ce film d'anticipation porté par une approche scientifique est une belle réussite de Villeneuve. Il tournera à la suite trois autres films de SF plus spectaculaires. Mais on peut apprécier la sobriété de celui-ci.
Disponible en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD chez Sony.

6. Incendies (2010)

Au décès de leur mère, un frère et une sœur vivant à Montréal sont chargés par un testament de retrouver un père qu'ils croyaient mort et un frère dont ils ignoraient l'existence. Les jumeaux se rendent donc au Moyen-Orient pour lever le voile sur cette énigme familiale. Ils vont découvrir une vérité insoutenable… Jouant avec le passé et le présent, Incendies nous enflamme corps et âme. En effet, ce film politique qui se déroule dans un pays imaginaire traite, sans le nommer, du Liban déchiré par la guerre civile et un conflit entre chrétiens et musulmans.

Le récit – inspiré de la pièce du même nom de Wadji Mouawad, créée en 2003 –, dense et fragmenté, raconte une quête identitaire et pose des questions d'ordre philosophique (le mal qui se transmet de génération en génération). Il montre aussi les tensions religieuses, les viols, les tortures. Avec en point d'orgue, une séquence traumatisante : l'attaque d'un bus par des soldats et le massacre effroyable qui s'ensuit. Présenté en avant-première mondiale à la Mostra de Venise et primé dans de nombreux festivals, ce drame intense, tourné dans les montagnes et déserts jordaniens, a permis à Villeneuve d'inscrire son nom sur la carte du cinéma.
Disponible en Blu-ray et DVD chez Blaq Out.

5. Prisoners (2013)

Dans une petite ville de Pennsylvanie, deux gamines de 6 ans disparaissent le jour de Thanksgiving. Alors qu'un flic (Jake Gyllenhaal) mène l'enquête en privilégiant la piste de l'enlèvement et que la police reste impuissante, le père ultra-violent de l'une des fillettes (un Hugh Jackman impressionnant) décide de se faire justice lui-même. Aveuglé par la douleur, il va harceler le coupable présumé (Paul Dano), un garçon attardé relâché au terme de sa garde à vue, faute de preuves…

Dans la lignée de Se7en, Zodiac et Mystic River, cet angoissant thriller à l'atmosphère hivernale chamboule tous nos repères moraux et met les nerfs à vif. Il faut en effet avoir le cœur et le regard bien accrochés pour affronter ce film fort dérangeant, dont la mécanique du récit broie les personnages de manière impitoyable. Tragédie sur un deuil impossible, Prisoners nous tient en haleine pendant 2 h 30 et laisse de profondes cicatrices.

De façon étonnante, Alcon Entertainment, la société de production qui finançait ce long-métrage, a accordé à Villeneuve le final cut (c'est-à-dire que le cinéaste fut le décisionnaire du montage final présenté au public), ce qui n'était encore jamais arrivé à aucun étranger dont c'était le premier film 100 % américain. Pas mal pour un simple « film de commande » qui a permis au cinéaste canadien de faire ses preuves et de s'imposer par la suite à Hollywood.
Disponible en Blu-ray et DVD chez M6 vidéo.

4. Blade Runner 2049 (2017)

Trente-cinq ans se sont écoulés entre le chef-d'œuvre de Ridley Scott et cette suite tant fantasmée, signée Villeneuve. Une responsabilité écrasante et une grosse pression pour le réalisateur canadien qui ne devait pas décevoir les millions de fans du premier volet. Mais aussi imposer son style en se réappropriant l'univers encrassé et l'esthétique du film original (déjà copiée partout et par tout le monde). Il a accepté le passage de relais de la main même de Ridley Scott – ici producteur – et le résultat est ébouriffant. Certes, cette suite tardive de Blade Runner (1982) n'a pas réussi à égaler ou surpasser son modèle – à l'impossible, nul n'est tenu.

Mais cet ambitieux film de SF possède de grandes qualités. Et il est doté d'une personnalité propre. Nous sommes en 2049, donc, trente ans après les événements du premier opus. Et l'on suit désormais K (le taiseux Ryan Gosling), un androïde employé par la police de Los Angeles pour éliminer d'anciens modèles de réplicants. Dans son enquête, il retrouve dans un Las Vegas désert Rick Deckard (Harrison Ford, très bon), un ancien Blade Runner qui a disparu depuis trente ans… Truffé d'idées, 2049 est une fête sensorielle qui joue constamment avec la mythologie du film original. Villeneuve détestant les fonds verts, tous les décors ont été construits en dur à Budapest et la plupart des plans sont « naturels ».

Défi technique et visuel, ce grand spectacle propose aussi une galerie de personnages fascinants : Jared Leto incarne le patron inquiétant d'une multinationale (ce rôle devait être tenu initialement par David Bowie) et l'actrice néerlandaise Sylvia Hoeks, une méchante vraiment retorse. La Cubano-Espagnole Ana de Armas est un hologramme de rêve. Et la Canadienne Mackenzie Davis, un parfait sosie de Daryl Hannah. À partir de cette superproduction à 150 millions de dollars, Villeneuve change d'échelle et passe dans une autre dimension. Celle des blockbusters de SF qui vont l'amener à passer beaucoup de temps dans le sable…
Disponible en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD chez Sony.À LIRE AUSSI « Blade Runner 2049 » est-il le chef-d'œuvre dont tout le monde parle ?

3. Dune (2021)

Jodorowsky avait dû renoncer, Lynch s'y était cassé les dents… Au cinéma, le best-seller futuriste visionnaire de Frank Herbert semblait à jamais inadaptable. Et puis, miracle… Amoureux du roman et de ses suites depuis son adolescence sur les rives du fleuve Saint-Laurent, Denis Villeneuve se voit confier en 2017 par les studios Warner Bros. et Legendary la redoutable mission de porter de nouveau sur le grand écran Dune, récit de SF absolu, source d'inspiration capitale pour toute la pop culture des années suivant sa parution en 1965. George Lucas pourrait en témoigner…

Ultra-fidèle aux écrits de Herbert, le scénario suit le tragique passage à l'âge adulte du jeune Paul Atréides (Timothée Chalamet), fils du Duc Leto Atréides, souverain de la planète Caladan, dans une galaxie lointaine et un futur qui l'est encore plus. Le clan et l'armée Atréides reçoivent pour mandat, sur ordre de l'empereur Padhisah Shaddam IV, de succéder aux cruels Harkonnen à la tête de la planète des sables Arrakis, unique source de production de la précieuse Épice, une substance aux pouvoirs multiples, dont celui de permettre les voyages interstellaires.

La régence d'Arrakis est en réalité un piège tendu par l'Empereur aux Atréides qui, pour de sombres raisons politiques, finiront massacrés à l'issue d'une attaque surprise des Harkonnen et des troupes Sardaukar. En fuite dans le désert avec sa mère Jessica, Paul va retrouver le peuple Fremen, guidé par son leader Stilgar, ferme croyant dans une prophétie annonçant depuis des siècles leur libération du joug Harkonnen par un messie.

Transcendé par son amour du texte, Denis Villeneuve livre l'adaptation attendue par la majeure partie des puristes (une fraction d'entre eux, perpétuels insatisfaits, continue de crier à la déception) en mêlant spectacle grandiose, métaphore écologique ainsi que réflexion sur le pouvoir et le fanatisme. Tout y est pour le fan du matériau littéraire : les vers des sables, les dialogues cultes (dont la célèbre litanie contre la peur…), les complots, la dimension politique, le gigantisme… Et malgré sa noirceur et son opacité, le film plaît aux foules. Méditatif, onirique mais aussi colossal lors des scènes à grande échelle, Dune marquera sans aucun doute l'histoire du cinéma. On pourra juste regretter un dernier acte un brin bancal, étiré jusqu'à une conclusion faiblarde au regard des fastes qui ont précédé. Une scorie rattrapée au centuple par le second volet, dont cette première partie (qui adapte la première moitié du roman Dune) apparaît rétrospectivement comme une répétition.
Disponible en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD chez Warner Bros.

À LIRE AUSSI EXCLUSIF. Dans les coulisses de l'incroyable film « Dune » avec son réalisateur !

2. Sicario (2015)

Dans la zone frontalière entre les États-Unis et le Mexique, une agente du FBI (Emily Blunt, qui endosse très bien le gilet pare-balles) est recrutée par les forces spéciales américaines pour mener en secret une mission de démantèlement d'un cartel de la drogue mexicain. Cette femme, plongée dans un univers totalement masculin et confrontée à une violence dévastatrice, va découvrir un univers où règne la corruption. Et où les agissements de la police sont tout aussi douteux que ceux des narcotrafiquants. Elle va remettre en question ses certitudes et son idéalisme…

Écrit par le scénariste Taylor Sheridan (le prodigieux auteur de Comancheria avec Jeff Bridges et de la série à succès avec Kevin Costner Yellowstone), Sicario est un film coup-de-poing dans lequel le formidable Benicio del Toro compose un tueur à gages ambigu et taciturne. Truffée de séquences d'action surexcitantes et hypertendues (l'expédition punitive entre El Paso et Juárez, zone de non-droit où des pendus se balancent du haut des ponts ; le gunfight au péage d'autoroute…), cette série B qui défouraille et sent l'odeur de la poudre nous entraîne en immersion sur les terres sauvages de Sam Peckinpah.

Sicario offre aussi un point de vue sur les États-Unis et la place de ce pays dans le monde. Une vraie leçon de géopolitique et de cinéma, en somme. Il faut saluer ici la photo du grand Roger Deakins, chef opérateur des meilleurs frères Coen, dont No Country for Old Men (2007), autre film de frontière mexicaine avec Josh Brolin. La musique de l'Islandais Jóhann Jóhannsson est toute aussi fantastique !
Disponible en Blu-ray et DVD chez Metropolitan.

1. Dune : deuxième partie (Dune : Part Two, 2024)

Que dire ? Nous avons déjà, ces derniers jours, crié à tue-tête dans les colonnes du Point comme dans celles du Point Pop, notre admiration pour cette suite qui, plus encore que le premier tome, va laisser une indélébile empreinte dans l'histoire de la SF et du cinéma en général. Plus que jamais investi des pleins pouvoirs grâce au succès de Dune, Denis Villeneuve se déchaîne, plus confiant, plus efficace, et délivre un étourdissant spectacle poncé jusque dans les moindres recoins de son sublime cadre.

Paul Atréides et Jessica fomentent, en compagnie des Fremen, leur vengeance contre les Harkonnen et l'Empereur, qui ont éradiqué le camp Atréides lors d'une attaque-surprise sur Arrakis. Conformément à la prophétie savamment propagée par l'ordre religieux des Bene Gesserit, qui tire les ficelles depuis des siècles d'un complexe jeu de pouvoir entre les différentes dynasties de ce recoin de l'univers, Paul s'élève peu à peu au rang de messie… Et se prend dangereusement au jeu de la conquête.

Épique, émouvant, fourmillant de thématiques pessimistes douloureusement pertinentes en 2024 et, surtout, incroyablement divertissant malgré sa complexité scénaristique. Il est sans doute trop tôt pour crier au chef-d'œuvre mais, nom d'un ver des sables, on est quand même bien tenté de s'y risquer…

Actuellement en salle.

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Commentaires (7)

  • RT 49

    Je viens de voir la deuxième partie de Dune. La première était militaro-politique et plutôt réussie, surtout en comparaison de la version Lynch. Le deuxième est carrément religieux avec un mélange de judaïsme et d'islamisme extrême qui explique les métamorphose du héro qui, à force de se shooter, accepte de devenir un prophète. Les méchants-laids sont très méchants et tuent beaucoup de gens, puis tout à coup ce sont les gentils-beaux qui se vengent. Les images sont spectaculaires mais pas plus que certains StarWars mais je me suis un peu ennuyé sur la fin. Le jeu des acteurs est finalement assez limité, n'en déplaise aux inconditionnels de Chalamet. J'irai sans doute voir la troisième partie mais sans grand enthousiasme.

  • Freedom

    Carafe : celui qui s’ennuit ou s’endort sur Sicario doit faire une analyse : -)

  • CQM

    Sicario me semble surcoté : c'est juste un bon film du dimanche soir. En revanche, Incendies est un chef d'œuvre qui prend aux tripes et reste inoubliable. Forcément subjectif bien sûr.