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Vif, virevoltant, charmeur : sous la direction de Paul King (Paddington) et du producteur David Heymann (Harry Potter,Les Animaux fantastiques), Thimothée Chalamet apporte toute sa jeunesse et sa fantaisie aux aventures de Willy Wonka, le magicien et chocolatier de Charlie et la chocolaterie, de Roald Dahl.
On connaît l'histoire de ce jeune homme plein d'idées, déterminé à réenchanter le monde avec son chocolat au pouvoir extraordinaire. Avec son long manteau violet, sa canne à pommeau et son chapeau haut de forme marron, Thimothée Chalamet a le chic pour chasser nos idées noires. Pour lui, le chocolat est plus qu'une simple confiserie. Il agit comme une potion de bonheur qui peut changer votre vie.
« C'est un film joyeux, dit l'acteur. Il s'agit de faire jaillir de la lumière dans un monde qui en a cruellement besoin – ou, en tout cas, c'est ma vision. Tour à tour vif comme l'éclair, charmeur, malicieux et drôle, il fait des étincelles autour de lui. Le magazine américain Variety y voit « peut-être la plus grosse comédie musicale hollywoodienne des dernières décennies. Rien que ça.
L'histoire ? Après sept ans de navigation autour du monde, voici le jeune Willy à Londres pour installer sa première chocolaterie dans les Gourmet Galleries, un vaste centre commercial qui abrite les boutiques des trois chocolatiers corrompus de la ville : le béat Slugworth (Paterson Joseph), le snob Fickelgruber (Matthew Baynton), et l'emphatique Prodnose (Matt Lucas). Ce méchant trio va tout faire pour empêcher Willy de monter sa petite entreprise en achetant le chef de la police qui est « chocoholic ».
Charme lunaire
Première épreuve pour Willy qui se retrouve ensuite prisonnier dans une maison d'hôtes dirigée par Mme Scrubbit (Olivia Coleman), sorte d'ogresse cockney qui emprisonne ses clients à vie dans un sous-sol et les transforme en esclaves. Par chance, Willy s'en échappe en se cachant dans un panier à linge, emmenant au passage ses compagnons d'infortune, l'orpheline Noodle (Calah Lane) et le comptable Abacus (Jim Carter). En chemin, il affronte un Oompa-Loompa, à l'accent british pur, peau orange et cheveux verts, joué par l'irrésistible Hugh Grant, transformé en nain voleur – ce qui a suscité la polémique aux États-Unis auprès des personnes de petite taille privées de ce rôle.
Dans Wonka, Thimothée Chalamet joue de son charme lunaire et succède avec brio au mystérieux Gene Wilder et à l'inquiétant Johnny Depp qui ont marqué le rôle de cet idéaliste confronté aux réalités du monde.
Doté d'une belle voix de baryton, il interprète les chansons entraînantes signées Neil Hamon (The Divine Comedy), et reprend avec naturel « PureImagination », le tube de Willy Wonka et la fabrique du chocolat. Difficile de résister à ce savant mélange de parties parlées, chantées et dansées qui nous renvoient à l'esprit de la comédie musicale hollywoodienne, de Chantons sous la pluie à La La Land.
Avec lui, on danse, on rit au fil d'un brillant conte musical qui nous fait basculer dans un univers enchanté où tout est possible à condition d'en rêver. La gourmandise comme moyen d'accéder au bonheur.
Wonka, de Paul King, en salle le 13 décembre.