4 bonnes raisons de regarder « Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? » ce soir sur TF1

Dans la suite des aventures des familles Verneuil et Koffi et de leurs enfants, le réalisateur Philippe de Chauveron se plaît à boxer les clichés. Réjouissant. Merci Christian Clavier !

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Chantal Lauby et Christian Clavier dans Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? de Phillippe de Chauveron.
Chantal Lauby et Christian Clavier dans Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? de Phillippe de Chauveron. © Arnaud Borrel

Temps de lecture : 3 min

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TF1 mise ce soir sur une valeur sûre en diffusant en prime time Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? qui, en 2018, donnait une suite au phénoménal succès de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? et ses plus de 12 millions d'entrées. L'occasion de retrouver le savoureux tandem composé de Christian Clavier et Chantal Lauby, au meilleur de leur forme dans cette comédie potache et volontiers « politiquement incorrecte » qui rassemblera 6,7 millions de fidèles en salle. Voici quatre raisons de replonger…

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Pour rire de tout et sans entrave

Cette France des campagnes, du patrimoine et du plancher des vaches ne va évidemment pas dans le sens des pessimistes râleurs qui se croient en enfer alors qu'ils vivent au paradis, pour paraphraser Sylvain Tesson. Il y est question non pas des ronds-points, mais des vertus des petits villages et de la province où l'on prend le temps de vivre. Cette fois, Christian Clavier et Chantal Lauby tentent de convaincre leurs filles et leurs gendres qui ont décidé de quitter la France d'y rester. Tout le contraire du premier film où ils les auraient bien vus de loin. Tous les moyens sont bons pour parvenir à leurs fins, y compris les plus loufoques. Pas facile : Rachid en a marre de voir défiler les femmes voilées dans son cabinet d'avocat, David se plante avec son projet de halal bio, Charles rame dans les castings réservés aux Noirs et Chao patine dans sa banque. Le comique de situation fait ici des étincelles. Et on rit sans entrave.

À LIRE AUSSI Christian Clavier : « Ce n'est pas un film poujadiste »

Pour son second degré

Ici, tout le monde se moque de tout le monde et jongle avec les clichés sur les Arabes, les juifs, les Chinois et les Noirs. Pas de cadeau : on se balance des horreurs, on s'engueule, mais tout finit dans la bonne humeur, sans arrière-pensée. Satire oblige : on charge les personnages jusqu'à la caricature et ça marche parce que le second degré est roi, les acteurs sans filtre et les dialogues bien balancés.

Pour profiter des vertus du « politiquement incorrect »

Le réalisateur Philippe de Chauveron et son coscénariste Guy Laurent surfent sur des sujets « sensibles », comme le communautarisme, l'immigration, la religion, le vivre ensemble, les clichés racistes et les préjugés en tout genre. Ils sont habiles et évitent les lourdeurs. Insolents juste ce qu'il faut et adeptes du dérapage contrôlé. Ça grince un peu, mais ça passe parce que tout s'enchaîne très vite, sans temps mort, comme des saynètes avec une chute, un gag ou un clin d'œil. À l'image de l'accouchement de Laure (Élodie Fontan) qui donne naissance à un garçon – « très africain », selon son beau-père André Koffi, forcément « noir », selon son père, Claude Verneuil.

À LIRE AUSSI « Mais qu'est-ce qu'ils ont tous fait au Bon Dieu ? » : que vaut ce troisième volet ?

Pour le duo très en forme Christian Clavier et Chantal Lauby

Le duo fait des étincelles et porte la comédie d'un bout à l'autre face aux autres acteurs qui renvoient bien la balle. Chantal Lauby et Christian Clavier, alias les Verneuil, sont toujours ces bons bourgeois provinciaux plus « vieux jeu » que réacs, volontiers généreux et qui aiment par-dessus tout leur grande famille mixte. En notaire retraité qui s'est mis à l'écriture (« Mon petit Balzac » le surnomme sa femme), ardent défenseur des châteaux de la Loire qu'il fait visiter à ses gendres, Christian Clavier met toujours les pieds dans le plat et demeure ce parfait mari et beau-père que l'on déteste aimer. Fine mouche, Chantal Lauby est parfaite en mamie pugnace, non plus dopée à la zumba, mais à la marche nordique. Face à eux, les parents Koffi (Pascal N'Zonzi et Salimata Kamate), bons bourgeois ivoiriens épris de tradition, prennent de plein fouet l'évolution des mœurs avec la grosse surprise réservée par leur fille.

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Commentaires (11)

  • chabadass

    Je ne comprends pas les remarques toujours négatives sur les films français. Une bonne comédie qui ne mange pas de pain, qui ne cherche pas à être autre chose que ça. C'est rafraîchissant. Après ça reste du Clavier qui fait du Clavier. Pour ma part le prix que j'ai payé était justifié parce que j'ai passé un bon moment et cela me suffit.

  • Jarnicoton 1

    Finalement ça me rase et j'éteins !

  • Jarnicoton 1

    Vous m"avez convaincue ; ce soir je regarderai la télé et ce sera sur la''1'' !