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Passé sous un léger silence médiatique, c'est pourtant presque un discours de repentance et de contrition majeure : les aveux de Bob Iger, le patron de Disney, qui, après une errance idéologique sur la terre promise du wokisme, revient à la raison commerciale. Le dirigeant des rêves confesse simplement que le wokisme n'offre pas une histoire avec une fin heureuse. Lors d'un forum, organisé il y a quelques jours par le New York Times, il annonça que « les créateurs ont perdu de vue ce que devait être leur objectif numéro un. Nous devons d'abord divertir. Il ne s'agit pas d'envoyer des messages ». Rien de plus clair, en principe, pour aider à condamner cette mode qui, partie de la bonne intention de corriger le mal ancien de l'exclusion, de la stigmatisation ou du racisme, a abouti au pir...
"Les grandes causes attirent surtout les petits esprits", une pierre dans le jardin de bien des rédactions et de bien des dirigeants de l'audio-visuel particulièrement dans le service public...
Encore une fois, Kamel Daoud vise juste, ça en devient un pléonasme...
Lorsque par son immense talent on démontre un tel amour de la langue française, on peut espérer qu'un jour Kamal Daoud entre à l'Académie française. Certes, Kamal Daoud, si j'ai bien compris, est franco-algérien, mais je suis toujours fasciné et ému par ces étrangers qui portent à la France un amour profond alors que certains français (sans majuscule) la détestent, la référence étant évidemment Romain Gary, lui le Russe de confession juive, qui combattit au sein de la France Libre du Général de Gaulle et qui affirmait : "« Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines ». Pas sûr que ce post paraisse car depuis quelques temps, ici, la libre expression devient difficile...
"Nous devons divertir avant d'envoyer des messages" bien beau tout ça ! Mais faudra que Disney fasse une croix sur la clientèle d'enfants "d'éveillés", (conscients, 24 sur 7, de toutes les injustices du monde) qui comptaient même sur lui, pour les conscientiser, en tentant de les divertir.