Agnès Varda : et la glaneuse s'en alla

La doyenne du cinéma français s'est éteinte. Avec elle, c'est à la fois un pan de l'histoire du cinéma et une figure mythique de l'histoire des femmes qui disparaissent.

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Agnès Varda en 1986, lors de la sortie de son film « Sans toit ni loi ».

Agnès Varda en 1986, lors de la sortie de son film « Sans toit ni loi ».

© JEAN-LOUP GAUTREAU / AFP

Temps de lecture : 7 min

La fillette qui naît à Ixelles, en Belgique, en 1928 se prénomme Arlette, parce qu'elle a été conçue à Arles – « J'ai souvent pensé que si j'étais née à Tours, je m'appellerais Tourette », s'en amusera-t-elle sur France Culture. Morte dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 90 ans, Agnès Varda est l'enfant du milieu, coincée entre deux tandems de grands et de petits, très vite éprise d'indépendance. Protestante, la mère est fâchée avec sa famille qui n'a pas supporté qu'elle épouse un ingénieur grec athée, devenu français en passant par la Légion étrangère. De son côté, le père a coupé les ponts avec son pays d'origine et ne partage rien de son passé avec sa progéniture. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille s'installe à Sète, dont la future cinéaste aimera toute sa vie la...

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Commentaires (3)

  • guy bernard

    Nous avons besoin d'un cinéma fait par des personnes ayant des choses à nous dire au juste moment, ou le cinéma deviendra le remake perpétuel de blockbusters.
    j'avais vu, sur Sundance, un film avec la charmante Cobie Smulders (la Robyn de "how I meet... )
    que faisait-elle dans ce film sur des jeunes femmes vivant leurs grossesses ?
    en faisant des recherches, j'ai appris qu'elle avait subi des opérations chirurgicales à la suite d'un cancer de l’utérus, d'où son exceptionnelle implication.
    des réalisateurs produisent des films avec conviction et c'est à nous d'avoir le regard charitable de Valéry, bien sur, mais aussi le devoir d’aller au cinéma pour les voir.

  • happyfefeet

    Qui n'a jamais trouvé de public.
    Toutes mes condoléances quand même...

  • Katinka

    Très bel article de Florence Colombani. Merci !