Agnès Varda : « J'ai fait des films radicaux »

ENTRETIEN. La seule femme cinéaste de la nouvelle vague est décédée. Féminisme, cinéma, Godard... Elle s'était confiée au « Point » en juillet 2018.

Propos recueillis par et

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        Port d’attache. Agnès Varda, le 15 juin, dans la courette fleurie de sa maison, rue Daguerre, à Paris, qu’elle habite depuis 1951. Si elle voyage toujours beaucoup pour présenter ses films, ses installations ou ses photographies, elle revient toujours au point fixe de sa vie et de son inspiration.
Agnès Varda, le 15 juin, dans la courette fleurie de sa maison, rue Daguerre, à Paris, qu’elle habite depuis 1951. Si elle voyage toujours beaucoup pour présenter ses films, ses installations ou ses photographies, elle revient toujours au point fixe de sa vie et de son inspiration. © Khanh Renaud

Temps de lecture : 13 min

En juillet 2018, Agnés Varda nous avait reçue chez elle pour une longue interview. Féminisme, Jacques Demy, Jim Morrison… « Mamita Punk » disait tout.

À 90 ans tout juste, Agnès Varda fait fi des célébrations qui voudraient la figer dans le rôle auguste d'icône de la nouvelle vague, elle qui en fut la seule femme cinéaste et réalisa en 1954, avec « La pointe courte », un film aussi novateur qu'« À bout de souffle » (Jean-Luc Godard, 1960). Après la palme d'or d'honneur en 2015 et l'oscar d'honneur en 2017, elle a savouré le succès de « Visages Villages », son documentaire malicieux et mélancolique réalisé avec le plasticien JR. Ses installations d'art contemporain la conduisent aux quatre coins du monde, cet été à la Biennale de Liverpool, ou en Espagne à Pontevedra, avec une exposition...

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Khanh Renaud pour « LE POINT » – Codb – Ciné-Tamaris (x2) – Ciné-Tamaris/Rue des Archives

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Commentaire (1)

  • guy bernard

    A une certaine époque, c’était quasiment un devoir civique d'aller voir certains films d'artisans cinéastes, et les films d'Agnès Varda étaient de ceux-là.
    comme le disait Kirk Douglas, "ce film ne fera pas un "nickel", mais je dois le faire", et nous, nous devions aller le voir.
    "Les Palmiers Sauvages" (rebaptisé "si je t'oublie Jérusalem"), construit sur deux nouvelles jumelles, traite de la Liberté et je suis surpris que la construction (comme deux appliques de salon) aient primé sur le fond ; par contre, que des traductions épouvantables, même si la langue de Faulkner est difficile à traduire...