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Faire du neuf avec du vieux. Le pari de TF1, qui lance ce lundi 8 janvier, à 13 h 40, Plus belle la vie, encore plus belle, la suite de Plus belle la vie, est osé. D'autant que la chaîne s'attaque à une machine de guerre du petit écran : la série d'origine, arrêtée sur France 3 il y a un peu plus d'un an, cumulait 4 665 épisodes diffusés entre août 2004 et novembre 2022. Un record qui fait d'elle la plus longue fiction française du petit écran !
L'ambition est donc noble et résumée ainsi dès les premières minutes du pilote par Thomas Marci (Laurent Kérusoré), un des héros de la nouvelle mouture : « On est ensemble et bien décidés à ouvrir une nouvelle page de notre vie. »
Plus belle la vie rend hommage aux acteurs disparus
Pour écrire cette nouvelle page, TF1 et la société de production Newen Studios ont d'abord choisi de faire déménager les héros. Rassurez-vous, la série reste à Marseille, mais exit la célèbre place du Mistral, ces derniers sont à présent installés à quelques mètres de là. La faute à l'effondrement d'immeubles de leur quartier d'origine, qui les a poussés à déménager. « Ça va faire bientôt un an que c'est arrivé. […] En quelques heures, on avait tout perdu. On nous a relogés à proximité, sur une autre place », raconte Thomas Marci dès les premières images.
Bref, ça commence fort. Par une catastrophe qui explique subtilement le changement des décors de la fiction et rappelle aussi son ADN : son inscription dans l'actualité, ces effondrements faisant écho à ceux des immeubles de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018 puis à l'explosion de la rue de Tivoli en 2023.
Dès le départ, TF1 nous l'annonce donc : ce Plus belle la vie, encore plus belle, tourné à présent en plein air dans le village provençal d'Allauch, a beau se doter de nouveautés, et promettre dès son titre du « plus », il gardera tout de même un peu de l'âme de la version de France 3. Il est d'ailleurs réalisé en mémoire à des figures historiques de la série originale : Michel Cordes et Marwan Berreni, deux acteurs emblématiques de Plus belle la vie qui interprétaient respectivement Roland Marci et Abdel Fedala et ont mis fin à leurs jours l'année dernière. Ce pilote leur est dédié avec sobriété.
Plus belle la vie, encore plus moderne
Comme pour rassurer son public, cet épisode introduit aussi d'emblée tous les « anciens » héros dans leur nouvelle vie : Thomas (Laurent Kérusoré), son demi-frère Killian (Tim Rousseau) et Barbara (Léa François) qui s'apprêtent à inaugurer leur nouveau bistrot, les médecins Gabriel Riva (Joakim Latzko), Léa (Marie Hennerez) et sa mère, Babeth Nebout (Marie Réache), qui ont ouvert un centre médical et Jean-Paul Boher (Stéphane Hénon), Patrick Nebout (Jérôme Bertin) et Ariane Hersant (Lola Marois), les policiers fraîchement installés dans un nouveau commissariat high-tech.
Pour quiconque connaît déjà bien le feuilleton, ce premier épisode pourra malheureusement souffrir de dialogues un peu trop explicatifs. Mais TF1 était sans doute obligée de présenter comme il se doit les personnages cultes aux téléspectateurs qui prendraient le train en marche… Parions qu'avec le temps ce sera moins le cas !
Du côté du casting, ce pilote permet également de faire connaissance avec de nouveaux visages, tels que Meïline Lao (Moon Dailly, ex-présentatrice de W9), la nouvelle commissaire, ou encore Samuel Gayet (Iñaki Lartigue), le cousin de Gabriel et nouveau lieutenant de police. Au visionnage de ces 20 premières minutes, on constate que TF1 a fait monter d'un cran la qualité esthétique d'un feuilleton un peu daté. Des décors à l'image, la chaîne ne semble pas avoir lésiné sur les moyens. Le nouveau bar du Mistral, au cœur de ce premier épisode, reflète bien l'ensemble de ce Plus belle la vie, encore plus belle : modernisé, branché, plus chaleureux.
La réalisation a elle aussi pris un coup de jeune, avec des travellings à présent réalisés sur rails et une lumière plus travaillée. Et si l'intrigue de ce premier épisode sert principalement à poser des fondations, son cliffhanger donne clairement envie de regarder la suite ! À voir si les téléspectateurs seront au rendez-vous à l'heure dite devant leur écran.
Cet article a tout du publi-reportage. Une question : la nouvelle mouture sera-t-elle aussi tendancieuse que celle du soi-disant service public ? Je me souviens avoir regardé quelques épisodes par curiosité au moment de l’élection de Nicolas Sarkozy. Propagande scandaleuse pendant la campagne et pratiquement prise de deuil des personnages après l’élection. Je n’aime pas beaucoup NS, mais je n’ai pas décoléré, l’argent de mes impôts n’ayant pas à financer la propagande gauchiste. Comment de telles prises de position politiques affichées sans vergogne ont-elles pu ne pas tomber sous le coup de la loi ? Les appuis de la gauche sont décidément puissants dans les médias et la justice.
Poubelle la vie.
Tout y est, du "djeun", du gay, du mixte, du multiculturel, du vieux beau, du jeune escroc, du recomposé, du psy, du bon flic, tout on vous dit. A fuir à tout prix.