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Cette semaine, Le Point vous embarque dans le monde de l'humour français. On commence avec Terminal, l'audacieuse série humoristique de Canal+, qui tente de remettre au goût du jour la sitcom, dans laquelle on découvre le quotidien déjanté d'une compagnie aérienne aussi low cost que le niveau de ses vannes.
On quitte l'Hexagone pour s'immerger dans l'atmosphère barbare du sud de l'Italie du XIXe siècle avec Briganti, une intrigue haletante qui s'inspire de la vie de brigands de l'époque, à la croisée des fers entre Pirates des Caraïbes et Robin des Bois. Les amateurs de surnaturel pourront succomber au charme de Dead Boy Detectives sur Netflix, à moins de vous replonger dans le monde sucré de La Chronique des Bridgerton.
Terminal : la sitcom qui ne décolle pas
Présentée à Canneséries, Terminal, portée par Jamel Debbouze (coproducteur, coréalisateur, coscénariste) et Ramzy Bedia, s'annonçait prometteuse. La chaîne cryptée a même proposé le premier épisode en clair sur sa plateforme. Sur le même principe que H, cette sitcom raconte les tribulations d'une compagnie aérienne low cost appelée Flywingz. On y retrouve un pilote branquignol (Ramzy Bedia), une nouvelle copilote fayote (Bérangère McNeese) licenciée de son ancienne compagnie, un chef de la sécurité qui taxe tous azimuts (Jamel Debbouze). Cette joyeuse troupe est accompagnée d'une flopée de bras cassés qui peinent à nous faire rire. Le niveau de bêtise n'est pas beaucoup plus bas que la fameuse série hospitalière (H), mais cette avalanche de vannes (aussi lourdes qu'un Airbus) finit par nous faire perdre l'appétit. Si Jamel évite le crash intégral de la série par sa puissance comique innée, la série peine hélas à décoller. Après l'échec du remake de Pamela Rose, Canal+ aurait mieux fait de rester sur le tarmac.
Terminal, disponible sur Canal+.
Dead Boy Detectives : les Sherlock de l'au-delà
Cette série, inspirée de l'univers de Sandman, un comics déjà adapté pour Netflix, raconte les aventures d'un duo de détectives, Edwin Payne (George Rexstrew) et Charles Rowland (Jayden Revri), deux fantômes devenus meilleurs amis post-mortem. À ces deux Sherlock Holmes de l'au-delà de résoudre les affaires paranormales les plus délirantes pendant huit épisodes, avec leur agence de détectives, qui apparaît pour la première fois dans le volume 25 de Sandman, écrite par Neil Gaiman et Matt Wagner au début des années 1990. Derrière ce pitch un peu dingo se cache une série à l'esprit teen qui parvient à mêler habilement humour noir et éléments de thriller, le tout arrosé d'une rasade d'horreur. Pas de quoi mettre vos neurones en torche, mais une série à ranger dans la grande bibliothèque des plaisirs coupables.
Dead Boy Detectives, disponible sur Netflix.
Briganti : l'or des Pouilles
« De la terre nous sommes nés, pour la terre nous mourons » : au XIXe siècle, c'est avec cette maxime que les brigands se reconnaissent entre eux dans la région des Pouilles, rongée par la pauvreté. Cette série italienne de six épisodes, qui s'inspire librement des grandes histoires de brigands, raconte l'histoire de Filomena (Michela De Rossi) qui, victime d'un mari violent, fuit son village après avoir commis l'irréparable. Elle rejoint un groupe de bandits qui aspire à retrouver un trésor caché, l'or du Sud, et en deviendra la leader. Une série d'une violence assumée et au style singulier, dans laquelle sont mystifiés les brigands de l'époque, notamment à travers des personnages féminins au caractère bien trempé.
Briganti, disponible sur Netflix.
La séance de rattrapage
La Chronique des Bridgerton
La saison 3 de la série aux faux airs de romans de Jane Austen est annoncée pour le mois de mai. L'occasion idéale de vous replonger dans cette série « bonbon » créée par la papesse Shonda Rhimes (Grey's Anatomy) et de retomber sous le charme du couple vedette de la première saison, Daphné Bridgerton (Phoebe Dynevor) et Simon Basset, duc de Hastings (incarné par Regé-Jean Page). Leurs amours contrariées et les turpitudes et coups bas de leur entourage devraient rassasier vos petits plaisirs coupables télévisuels. Ne faites pas l'impasse sur la saison 2, qui, bien que moins surprenante, s'intéresse à d'autres membres de la fratrie Bridgerton, en l'occurrence Penelope (Nicola Coughlan), la petite dernière du clan, et le vicomte Anthony Bridgerton (incarné par le charismatique Jonathan Bailey), célibataire endurci qui pourrait peut-être trouver l'âme sœur.
La Chronique des Bridgerton sur Netflix.
Il faut arrêter, please. Pourquoi nous reparler de Bridgerton qui est la pire daube du XXIe siècle ?