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« I'm back, baby ! »… Punchline-clin d'œil à sa réplique fétiche dans Terminator, à cheval sur un bolide, cigare au bec et flingue en pogne : à 75 ans, Arnold Schwarzenegger replonge dans l'action pure et dure avec, c'est promis, une bonne dose d'humour comme au bon vieux temps de True Lies.
L'objet de la rechute ? Fubar, une série en huit épisodes, que l'on découvrira le 25 mai prochain sur Netflix et dont un premier teaser vient d'être lâché sur la Toile par la plateforme. L'icône du biceps des années 1980-1990 avait certes déjà passé une tête le temps d'un épisode dans certaines antiquités cathodiques (Les Rues de San Francisco, Les Contes de la crypte, Mon oncle Charlie…), mais Fubar sera sa première expérience en vedette sur nos petits écrans.
Quelques mois après la diffusion sur Paramount + de la saga mafieuse Tulsa King de son ami et éternel concurrent Sylvester Stallone, on pourra donc découvrir Schwarzenegger en streaming dans la peau de Luke Brunner, un agent de la CIA en préretraite amené à effectuer une dernière mission tout en découvrant un secret de famille.
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Dans un communiqué accompagnant la publication de la vidéo, l'acteur-producteur déclare : « Partout où je vais, on me demande quand je ferai de nouveau une grosse comédie d'action à la True Lies. Eh bien voilà, c'est fait. Fubar vous bottera les fesses tout en vous faisant rire – et pas seulement pendant deux heures. Vous aurez une saison entière. Ce fut une joie de travailler avec Nick, Skydance et Netflix pour donner à mes fans exactement ce qu'ils attendent. »
Remise en selle ?
Nick Santora, créateur, showrunner et producteur exécutif de Fubar, complète : « C'est, de loin, le projet le plus surréaliste de ma carrière. J'ai grandi en regardant les films d'Arnold Schwarzenegger – je piquais sans cesse des sous à mon père pour foncer au cinéma voir la plus grande star du monde sur un grand écran –, alors créer la première fiction télé pour Arnold est incroyablement excitant pour moi. J'ai toujours admiré sa capacité à être drôle tout en envoyant du bois… C'est pour cela que je voulais que Fubar soit une comédie d'espionnage mixée à de l'action qui déménage. Cette série est tout cela et bien plus. J'aimerais bien donner plus de détails, mais c'est top secret, désolé ! »
Référence assumée de Fubar, True Lies,de James Cameron, aisément l'un des meilleurs films d'action des années 1990, fut aussi l'un des derniers grands succès populaires d'Arnold Schwarzenegger avant sa lente dégringolade artistique et commerciale à l'orée du XXIe siècle, qui l'amena à se retirer des plateaux pour embrasser une – temporaire – carrière politique comme 38e gouverneur de Californie, entre 2003 et 2011.
Le dernier rôle de la star au cinéma remonte à 2019 avec un énième avatar de la saga Terminator (intitulé Dark Fate), à l'époque plutôt mitraillé par la critique et pas davantage célébré par le public. Avec son acronyme en anglais de Fucked up beyond all repair (que l'on traduira pudiquement par « salement abîmé »), Fubar saura-t-elle remettre en selle l'ex-roi du box-office via le streaming ? Réponse le 25 mai.
J'ai mis un "pouce vers le bas" après quelques minutes du premier épisode.
Débilitant, médiocre, déplorable, lamentable, misérable !
Comment un acteur de ce calibre (!) peut-il accepter de se ridiculiser à ce point ?
Encore une fois, on prend le téléspectateur (payant) pour... Ce qu'il n'est pas !
J'ai regardé les deux premiers épisodes hier...
Pour nous qui aimons les séries américaines, en général, eh bien, pour celle-là, nous passons notre tour... Quelle horreur, c'est mal joué (surtout par Schwarzenegger d'ailleurs) :
- parce qu'il est sensé avoir dans la soixantaine et il en en a 75 et cela se voit...
- il n'y rien d'humoristique ni même de simplement d'amusant.
- le scénario est mal ficelé et trop peu crédible même avec beaucoup d'imagination...
Bref "una birria" comme ils disent ici... !
Il eût été de bon ton de préciser que True Lies, qui est certes un excellent film, et même si la comparaison est difficilement envisageable, est un remake de La Totale, film de Claude Zidi, qui est néanmoins une excellente comédie.
Pour une fois que ce sont les Américains qui s'inspirent du cinéma français, fallait le mentionner.