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Kamehameha ! C'est officiel, Dragon Ball Super : Super Hero, le nouveau film d'animation du studio japonais Toei et 21e film officiel de la licence Dragon Ball, sortira dans les cinémas français le 5 octobre. Le site Crunchyroll l'a annoncé le 6 juillet. Accompagnée d'une mini-bande-annonce mettant en scène les héros Gohan ou Piccolo, l'annonce n'a pas manqué de hérisser de colère les cheveux des fans, façon Son Goku.
Première raison de la colère : la date de sortie française, souvent reportée et très éloignée de celle du Japon, où le film est visible depuis le 11 juin dernier. Les fans de la première heure auront déjà visionné illégalement le film, mais les plus sages d'entre eux estiment que leur patience a des limites, et ils n'hésitent pas à s'en plaindre.
La bande-annonce du film, centré sur le personnage de Gohan, a fait l'effet d'une douche froide sur les internautes. On peut y découvrir des éléments clés jusqu'alors non divulgués, parmi lesquels la nouvelle transformation de Gohan. Ces moments d'éveil du personnage sont une des clés du succès de la licence : on se souvient des hurlements qui résonnaient dans les salles quand Son Goku dévoilait pour la première fois son « Supa Saiyajin Godo » (avec l'accent, s'il vous plaît) dans le film Battle of Gods de 2013.
« Une cinématique de jeu PS4 »
Sur Twitter, les internautes ne sont pas tendres avec cette bande-annonce, évoquant même « une cinématique de jeu PS4 ». Autant dire que les graphismes en CGI, utilisés pour la première fois par la franchise, sont loin de faire l'unanimité. Le film semble se situer aux antipodes du très bon Broly, qui, en 2018, avait retourné le public avec son animation brillante et un fan-service aux petits oignons. Avec ce dernier succès, la Toei signait une masterclass, renforçant la plus grande base de fans d'animés japonais au monde.
En réponse à la colère des fans, le célèbre studio a tenu à justifier le retard de la sortie française en pointant du doigt le piratage massif dont a fait l'objet le film. Le studio a comptabilisé quelque 3 000 copies piratées (le double que pour Broly, le précédent film). La firme en a profité pour rappeler aux spectateurs que les actes de piratage étaient passibles d'une peine de 10 ans d'emprisonnement ainsi que d'une amende de 10 millions de yens (environ 72 000 euros).
Bonne nouvelle dans ce climat tendu néanmoins, une rumeur court en ce moment sur un retour de la série animée Dragon Ball Super pour l'année 2023. Invoquons le dragon sacré pour exaucer ce souhait !