« Fellow Travelers », « De grâce », « Master of the Air », « Dr House » : quelles séries regarder ce week-end ?

TÊTE DE SÉRIES. Des dockers, des aviateurs, des politiques et un médecin. À chaque série, son univers, que vous alliez sur Arte.tv, Apple TV +, Canal+ ou Netflix.

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Matt Bomer et Jonathan Bailey donnent vie à Fellow Travelers, une série élégante et terrible sur une romance gay des années 1950 aux années 1980 dans une Amérique puritaine. 
Matt Bomer et Jonathan Bailey donnent vie à Fellow Travelers, une série élégante et terrible sur une romance gay des années 1950 aux années 1980 dans une Amérique puritaine.  © Canal+

Temps de lecture : 4 min

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Cette semaine, Le Point vous propose de découvrir De grâce, une minisérie d'Arte sur l'univers austère des dockers, un métier trop souvent corrompu par les trafiquants de drogue. On prend de la hauteur avec Masters of the Air, une fiction décapante au budget considérable sur les pilotes américains de la Seconde Guerre mondiale.

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On reste aux États-Unis avec Fellow Travelers, qui raconte l'histoire sur 30 ans d'un couple homo aux États-Unis. Enfin, n'hésitez pas à vous installer dans la salle d'attente du Dr House (ex-fleuron de TF1), fraîchement ajouté au catalogue Netflix.

« De grâce » : omerta au port du Havre

Cap sur le Havre ! Cette minisérie d'Arte explore l'univers des dockers. Olivier Gourmet (Pierre LePrieur) interprète un docker respecté par ses pairs, figure de proue du syndicat, qui désire mettre fin au trafic de drogue qui gangrène la profession. Malheureusement, le combat de ce père de famille n'est pas du goût de tous ses confrères. Un jour, la police découvre que ses deux fils (Panayotis Pascot et Pierre Lottin) sont liés à un trafic de stupéfiants qui va faire resurgir des fantômes du passé. Notamment un ancien escroc qui lui avait donné, il y a quelques années, du fil à retordre… Premier rôle dramatique pour l'humoriste Panayotis Pascot qui s'en sort sans difficulté. Le reste du casting est crédible, particulièrement Olivier Gourmet en patriarche charismatique dont la voix off ponctue tout le récit. En outre, l'atmosphère du Havre se prête incroyablement bien au polar.

De grâce, disponible sur Arte.tv

« Masters of the Air » : les 100ᵉ rugissants

Après Band of Brothers (2001) et The Pacific (2010), le duo de producteurs Tom Hanks et Steven Spielberg se concentre, dans le troisième et dernier volet de son ambitieuse fresque consacrée à la Seconde Guerre mondiale, au 100ᵉ groupe de bombardement de la 8ᵉ Air Force. Les scénaristes John Orloff et Graham Yost ont en effet puisé dans le livre de l'historien Donald Miller pour raconter l'épopée aéronautique de cette armée de jeunes aviateurs. Venus des quatre coins des États-Unis au printemps 1943, ces jeunes soldats ont épaulé la Royal Air Force britannique et ont lancé des raids sur l'Europe du Nord, occupée par l'Allemagne nazie. Avec le budget colossal de 250 millions de dollars (environ 230 millions d'euros), les neuf épisodes de Masters of The Air sont heureusement à la hauteur de l'attente. On vit les combats aériens de l'intérieur du cockpit, saisis par le froid polaire et le manque d'oxygène, on subit les assauts des chasseurs allemands qui fusent comme un essaim de guêpes, et l'on s'attache évidemment à ces jeunes aviateurs, souvent plus fragiles qu'ils n'y paraissent.

Masters of the Air, disponible sur Apple TV +

« Fellow Travelers » : une romance gay sur trois décennies

Cette série élégante, délicate et pour autant sans fioritures nous plonge en plein maccarthysme, dans une Amérique lancée dans une chasse acharnée aux communistes (la peur rouge) et aux « déviants » (la peur violette, moins connue). Tout commence en 1952, lorsque Hawkins Fuller, look à la Kennedy, un fonctionnaire ambitieux et volontiers retors incarné par Matt Bomer (FBI : Duo très spécial, American Horror Story) rencontre Tim Laughlin (excellent Jonathan Bailey vu dans Les Chroniques de Bridgerton), un étudiant un brin idéaliste, porté par une foi catholique exacerbée mise à mal par ses désirs homosexuels. Dans cette société qui condamne les relations entre personnes du même sexe, les deux hommes vont apprendre à cacher leur passion, sans cesse tiraillés par la peur et la tentation de rentrer dans le droit chemin pour se fondre dans le climat profondément homophobe de l'époque. Fellow Travelers, mise en scène par Ron Nyswaner, le scénariste du film Philadelphia, offre une vision sordide de l'Amérique puritaine, proposant des allers-retours entre les Fifties et les années 1980, lorsque les deux hommes se retrouvent, l'un marié et prospère père de famille et l'autre atteint du sida. Bouleversant !

Fellow Travelers, disponible sur Canal+

Séance de rattrapage

« Dr House » : reprenez vite un rendez-vous

Au début des années 2000, ils étaient près de 7 millions de téléspectateurs à prendre rendez-vous chaque semaine avec lui sur TF1. L'odieux docteur reprend du service désormais sur Netflix. La plateforme propose l'intégralité des huit saisons depuis le 1ᵉʳ février. L'occasion de succomber au charme de l'excellent Hugh Laurie, alors auréolé de ses participations aux films de Kenneth Branagh (dans Peter's Friends, il est marié à Imelda Staunton future Queen de The Crown). Ici le showrunner David Shore donne le premier rôle à un sale type en blouse blanche, accro aux pilules, chef du département de médecine diagnostique de l'hôpital universitaire (fictif) de Princeton-Plainsboro, dans le New Jersey. Son obsession : trouver l'origine des pathologies mystérieuses (et plus ou moins crédibles) qui affligent les malades débarquant dans son service, pleins d'espoir, les malheureux ! Au total, 177 épisodes à savourer… de toute urgence bien sûr !

Dr House, disponible sur Netflix

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Commentaire (1)

  • jausten2

    Savez vous qu’il existe egalement des series non frncaises, non anglaises et non americaines : allemandes, espag’noles, italiennes, coreennes … qui sont egalement tres interessantes