Quand les séries pillent allègrement les années 80...

LA LETTRE DES SÉRIES. De « Stranger Things » à « Obi-Wan Kenobi », la décennie des jeans taille haute et des blockbusters vitaminés n’en finit pas d’être essorée.

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Finn Wolfhard (Mike), Noah Schnapp (Will) et Millie Bobby Brown (Eleven).
Finn Wolfhard (Mike), Noah Schnapp (Will) et Millie Bobby Brown (Eleven). © Courtesy of Netflix / Courtesy of Netflix

Temps de lecture : 5 min

Depuis vendredi dernier, Kate Bush a repris goût au succès et peut remercier, pour cet exploit, la série Stranger Things. La quatrième saison de la série phare de Netflix a redonné un coup de neuf à son titre « Running Up That Hill ». Le morceau sorti en 45 tours (oui, le petit disque) en 1985, s'était péniblement hissé dans le top 30 des meilleures ventes en France (le public français lui préférant largement à l'époque Je te donne de Goldman et Jones). Il avait en revanche atteint la troisième place des ventes au Royaume-Uni ou encore en Allemagne. Il aura fallu attendre donc 37 ans pour que cet excellent titre (pas le meilleur de l'album Hounds of Love pour autant) se hisse au sommet, boosté par la série des frères Duffer. Il faut dire que cette chanson, que se passe en boucle dans so...

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Commentaires (2)

  • guy bernard

    Je signale la série "We hunt together" sur Polar + qui est un brillant exercice de style qui déconstruit le film noir et le reconstruit d'une manière intelligente et original.
    La femme fatale, manipulatrice, fumant des cigarettes et buvant du whisky, type Ava Gardner, 25 ans à l'époque, est remplacée par une équivalente moderne, lolita excentrique à souhait, suçant des sucres d'orge et buvant du lait d'amande.
    Son rôle n'en n'est pas moins dévastateur, et dans la deuxième saison, elle suscite l'admiration d'un fan...
    Le flic ou détective, Bogart, est déconstruit aussi et éclaté en deux individus, une femme névrosée et un gros nounours cocu et qui plane...
    Un éblouissant travail sur les poncifs.

  • Rodolphe7

    Falco est autrichien...