De la pire à la meilleure, nous avons classé les 140 chansons de Michel Polnareff

VIDÉOS. L'Amiral a sorti en novembre un nouvel album, après vingt-huit ans d'attente. L'occasion de revenir sur « tout, tout » Polnareff.

Par et

Temps de lecture : 52 min


Coucou, nous revoilou ! Après avoir exploré le répertoire de Michel Sardou – voguant sur le France, de Broadway au Connemara, pour savoir où s'en vont les eaux bleues du Tanganyika –, nous avons décidé de renouveler l'expérience avec un autre Michel. Celui-ci a de belles boucles blondes, des lunettes blanches, et a exposé son postérieur à la France entière. Vous aurez reconnu Michel Polnareff. Coucou le revoilou ! Vingt-huit ans après son dernier album, Kâma-Sûtra, l'Amiral retourne sur les flots musicaux avec un nouveau disque ce vendredi. Enfin ! Un album de 11 titres et long de 66 minutes. Des titres remodelés, des inédits et des instrumentaux. L'essentiel de ce nouveau disque tient la route avec des mélodies inspirées (mention spéciale pour « Louka's Song » et « Position », très réussies musicalement). Le très actuel « Terre Happy » (une chanson sur l'écologie), « Dans ta playlist (c'est ta chanson) » ou « Longtime » fonctionnent très bien. Un retour donc au premier plan qui nous obligeait à nous pencher sur l'œuvre passée de celui qui est peut-être notre plus grand mélodiste.


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Comme nous l'assure Yann Moix, fan inconditionnel du chanteur, Polnareff est un génie. Oui, le mot est lâché. Le roi des fourmis apparaît comme un créatif méticuleux. Ses mélodies sont soignées et intemporelles. La production et les arrangements entre 1966 et 1971 frisent la perfection. Les mots choisis par Dabadie, Delanoë ou lui-même donnent une musicalité anglo-saxonne à ses chansons – sans que le sens des paroles en soit altéré. Sa voix, dans la première partie de sa carrière, mêle à la fois fragilité et assurance, s'avère planante, voire transcendante, et transmet son lot d'émotions (qui n'a pas frissonné sur « Âme câline » n'a pas de cœur !). « On peut affirmer qu'il invente la pop en France, c'est-à-dire une alliance singulière de son et de sens, de rébellion et de légèreté, de douceur et de vinaigre, de lyrisme et de sécheresse », résume parfaitement dans son Dictionnaire amoureux de la chanson française Bertrand Dicale.

Le bon et le mauvais génie

Mais « les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle », nous prévenait Napoléon. Il y a plusieurs revers à son génie musical. Son obsession du travail bien fait et ses malheurs avec des escrocs en tous genres ont mis Polnareff dans une situation d'éternel retour. Souvent, la déception fut à la hauteur de l'attente. Un génie se croit tout permis : il veut surprendre pour ne pas lasser ; choquer pour ne pas être commun ; se caricaturer pour ne pas s'oublier. Il y a de tout ça dans le répertoire de Polnareff. Les chefs-d'œuvre côtoient les chansons très dispensables ; les mélodies grandioses précèdent les exercices de style ratés ; les paroles inspirées sont (malheureusement) minorées au profit de jeux de mots plus ou moins foireux. « Je n'ai pas l'impression de faire le même métier que les autres chanteurs français », expliquera-t-il à Yves Bigot.

Comment avons-nous procédé ? Du frêle beatnik pâle au bodybuilder tanné par le soleil californien, nous avons écouté l'ensemble de ses chansons – ses nombreuses bandes originales n'ont pas été traitées (sauf « Ça n'arrive qu'aux autres »). Nous avons inclus son album Ménage à trois qu'il a enregistré sous pseudo. Nous les avons notées, classées, puis commentées. Polnareff étant un gai luron, nous avons, nous aussi, cédé à quelques calembours dignes de l'Almanach Vermot ou à des allusions sexuelles qui auraient pu trouver leur place dans Kâma-Sûtra.

Avis aux « moussaillons » : ce classement, garanti cent pour cent sans Pascal Obispo, est surtout le vôtre. N'hésitez pas à le commenter (les sardouzes – les fans de Sardou dans le film Podium – s'en sont donné à cœur joie) et à proposer votre version du top 10. Et surtout, ne prenez pas la mouche face à la sévérité de certains de nos jugements : nous ne sommes que des hommes !

LE CLASSEMENT

140. « Go ! Go ! Monago » (2001)

Une rareté qui mérite de le rester. L'hymne pour le premier (et à notre connaissance, le dernier) Pentathlon Pro des célébrités de Monaco, l'une des marottes du prince Albert. Le morceau lorgne de façon insistante le « Go West » des Pet Shop Boys et ferait passer le générique d'Intervilles pour du Schubert. Michel, tu « dégonnes ».

139. « L'Homme en rouge » (2015)

On allait entendre ce qu'on allait entendre. Annoncé en grande pompe, le nouveau Polnareff devait tout casser. Il nous a surtout cassé les oreilles. Lancé en décembre 2015, ce n'est pas un cadeau de Noël. La mélodie est proche du néant. La voix fait de la peine. Quant aux paroles, qui se veulent sombres (attention, les enfants, le Père Noël n'offre pas des cadeaux à tout le monde !), elles frôlent les abysses (Jean-Loup, reviens !, il est devenu fou). L'Amiral nous offre sans doute l'une des rimes les plus recherchées de tout son répertoire : « Pas de cadeaux, dans son sac à dos. » Le titre sera vivement critiqué à sa sortie. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, « L'Homme en rouge (qui tache) » est présent dans le nouvel album. Même si le titre a été légèrement retravaillé, on est comme la poupée, on dit « non, non, non, non ».

138. « Ophélie flagrant des lits » (2006)

Sortie en 2006, cette chanson (qui figurera elle aussi sur le nouvel album à venir, dans une nouvelle version...) devait préparer le public au retour sur scène de 2007. Passons sur le jeu de mots du titre, péché mignon de Polnareff, pour nous concentrer sur le portrait d'une nymphomane très hospitalière : « Ophélie n'est jamais seule dans son lit, toujours besoin de nouveaux amis/Manque plus que tous les animaux du zoo, même le gardien, sa femme et son... chien. » Après avoir déroulé toutes les combinaisons du Kâma-Sûtra, Polnareff tente de scandaliser en ajoutant des animaux. Mais du côté des ventes, cette Ophélie zoophile est loin de séduire 30 millions d'amis.

PS. La version 2018 fonctionne davantage.

137. « Louka's Song » (2018)

Un instrumental avec la voix du fils Polnareff. À cette mélodie funky-disco (très réussie) ne manque plus que la voix de Patrick Juvet ! Retour vers le futur.

136. « Y'a que pas pouvoir qu'on peut » (1984)

Nous pas aimer chanson, Michel. Musique électro bobo oreille et tête. Bruit de bouche amiral crise épilepsie. Y'a que pas pouvoir qu'on peut écouter chanson « pas pas pas pas » plus de deux minutes. Tarzan, Cheetah ou Yoda aimer peut-être, titre raté, Polnareff.

135. « Toi sans moi » (1990)

Un instrumental bonus de Kâma-Sûtra, l'album enregistré alors qu'il vivait reclus au Royal Monceau. C'est la version condensée du déjà dispensable « Toi & Moi ».

134. « Je rêve d'un monde » (When I'm in Love) (1999)

Le « Imagine » de Polnareff qui rêve d'un monde « sans guerre et misère ». La mélodie est loin d'être honteuse, mais la chanson s'avère interminable (12 minutes), avec overdose de chœur de gospel et de solos de guitare. Et puis ces paroles téléphonées (vous l'avez ?)…

133. « Grandis pas » (2018)

En premier extrait du nouvel album, une dédicace épurée à son fils Louka. Saluons la sobriété après les deux précédents singles et la volonté de revenir à de simples mélodies. Mais les pénibles effets de la voix et les difficultés à grimper dans les aigus rappellent que le chanteur a bien grandi depuis les années « Love Me, Please, Love Me ».

132. « Sumi » (2018)

Polnareff raconte son aventure avec une geisha. Et ces vers dans la lignée des derniers jeux de mots ratés de l'artiste : « Notre relation entre Sumi et moi /C'était entre l'amour et la hyène/Ça c'est un vrai billet pour l'envers. »

131. « Beatnik » (1966)

En rupture avec sa famille, le jeune Michel squatte les marches du Sacré-Cœur et devient un beatnik, l'un de ces vagabonds faisant la manche grâce à celui de leur douze cordes. Dans son premier 45 tours, il rend hommage à cette jeunesse chevelue sans frontières et sans domicile fixe. Heureusement, le créneau est déjà pris par les « Élucubrations » d'Antoine. Aujourd'hui, ce naïf titre de jeunesse vaut surtout pour l'identité du guitariste : le requin de studios Jimmy Page, futur Yardbirds et Led Zeppelin.


130. « Terre happy » (2018)

Comme le climat : réchauffé.


129. « Chère Véronique » (1966)

Une chanson quelconque de son premier 45 tours. Même pas une rime osée (pourtant, c'était tentant). Le titre a pas mal vieilli musicalement. À oublier.

128. « Jesus for Tonight » (1975)

Exilé aux États-Unis, Polnareff s'essaie à un album entièrement en anglais (Fame à la mode), sans succès. Coécrit par George S. Clinton, compositeur d'Austin Powers, ce single est boudé par les radios qui ne veulent pas énerver les associations évangéliques. Mais le vrai problème, c'est que Polnareff en anglais, c'est un chemin de croix. Nul n'est prophète dans son pays d'exil fiscal.

127. « Since I Saw You » (1975)

Thierry Le Luron se moquera, sur l'air de « Lettre à France », de ces chanteurs hexagonaux qui tentent de réussir aux États-Unis : « Depuis que je vis aux USA/Je mange du poulet au chocolat/des nouilles au Coca-Cola [...] Cependant, malgré tout ça, je suis inconnu là-bas. [...] Tout ce qui vient de France, c'est le silence. »

P.-S. : La parodie sera encore plus méchante pour Régine, à qui d'ailleurs Polnareff a offert une chanson. « Régine, bien sûr, on la connaît/Mais dans le quartier, on la croyait/La dame pipi de son cabaret. »

126. « L'Affreux Jojo » (1968)

L'année 1968 est historique : c'est le début de la collaboration entre Michel Polnareff et Jean-Loup Dabadie. Mais cette complainte d'un complexé qui aimerait plaire aux dames ne restera, elle, pas dans les annales, malgré une chute rigolote. Comme l'affreux Jojo est également le nom d'un personnage d'une histoire illustrée, ce titre n'a jamais pu être réédité pour des raisons de propriété intellectuelle et ne figure ainsi pas dans l'intégrale Pop Rock en stock (Universal). Bizarrement, aucune pétition sur change.org ne semble s'en indigner.

125. « Toi et moi » (1990)

Oreilles chastes, passez votre chemin. Dans son album électro-érotique, Polnareff se transforme en PolnarX. Ce porno auditif ne brille guère par sa subtilité. Lisez plutôt : « Y'a pas l'sida/Toi et moi/On y va/Tu me montreras où t'habites, je te montrerai où m'habite. » Oui, il a osé. Car Polnareff reste un beatnik (oui, nous aussi, on a osé) !

124. « Pipelette » (1968)

Ça commence comme une anodine ballade de jazz avec piano et contrebasse. On s'apprête à s'assoupir quand, soudain, nos tympans sont percés par un refrain en accéléré, façon Les 2 Minutes du peuple (ceux qui ont écouté la matinale d'Arthur dans les années 1990 comprendront). « C'est la pipelette qui revient du marché », dit la voix nasillarde. On en fait encore des cauchemars.

123. « Je cherche un job » (1972)

T'as qu'à traverser la rue !

122. « Les Boul' à zéro » (1990)

Il est normal que, lorsqu'en 1968, il n'y a « qu'un cheveu sur la tête à Mathieu » (cf. n° 110), les boul's soient à zéro vingt et un ans plus tard. Plus sérieusement, ce titre présent dans Kâma-Sûtra, l'album érotico-électronique (sans mauvais jeu de mots), laisse songeur : de quelles boules parle-t-il (on a une petite idée mal placée) ? Les jeux de mots et de sonorité tombent à plat.

121. « Musique de Rabelais » (1968)

La musique de scène du spectacle Rabelais de Jean-Louis Barrault, adaptation de Gargantua et Pantagruel. Entre l'épicurien écrivain et le gaulois Polnareff, ça ne pouvait que fonctionner. Une curiosité.

120. « Le temps a laissé son manteau » (1968)

Mise en musique du célèbre rondeau de Charles d'Orléans. C'est charmant, mais cela dure moins de 40 secondes et notre ménestrel ne chante même pas tous les vers.

119. « Magic Man » (1978)

L'instrumental pas vraiment magique qui ouvre Coucou me revoilou.


118. « Agua caliente » (2018)

Un autre instrumental sans grand intérêt.


117. « Wandering Man » (1975)

Belle mélodie triste, mais on aurait pu payer des cours de prononciation à notre « homme errant ».

116. « Viens te faire chahuter » (1984)

À l'époque, le clip le plus cher pour un artiste français (on a parlé d'un million de francs, en sachant que « Thriller » de Michael Jackson, sorti la même année, coûtait 500 000 dollars). À défaut de marquer l'histoire du genre, c'est une plongée dans les fantasmes polnaréviens : bains moussants avec des naïades, voiture-lit (toujours en bonne compagnie), guitare en érection et, cerise sur le gâteau, une incroyable scène finale où notre chahuteur se fait littéralement dévorer par des filles en bikini, comme s'il était une pâtisserie.

115. « Oh ! Louis » (1968)

Boogie-jazzy sur un secrétaire si « distrait » qu'il se trompe de lit et couche avec la petite amie de son employeur (LOL). Une chanson « humoristique » qui ne fait pas particulièrement du bien à l'ouïe.


114. « Positions » (2018)

Titre jazzy loin d'être déplaisant.


113. « Y'a qu'un ch'veu » (1968)

Cette poilade a – alerte spoiler – réussi l'exploit d'éclipser en radio le numéro un de notre classement. Reprise durant l'été 68 par tous les scouts de France, la comptine a été écrite en deux heures, top chrono, par Pierre Delanoë. Ça s'entend.

Polnareff ©  Capture d'écran YouTube

Dans une publicité, Cétélem utilisera un sosie de Polnareff. Jugeant son image atteinte, le chanteur portera plainte et remportera son procès. 

© Capture d'écran YouTube
112. « Bronzer vert » (1984)

Présent sur le même album que la funeste « Y'a que pas pouvoir qu'on peut », cette chanson propose une mélodie insupportable avec cette boîte à rythmes « so eighties ». Les paroles sont très écolos – toujours un temps d'avance, qu'attend Emmanuel Macron pour lui proposer un ministère ! Une petite remarque : est-ce en écoutant cette chanson que l'étage marketing et communication de Cetelem (« Mais c'est ton portrait craché ! ») a eu l'idée de mettre un sosie de Polnareff dans une de ses pubs ? En tout cas, l'Amiral était vert de rage.

111. « Ne me marchez pas sur les pieds » (1966)

« J'espère bien être immortel grâce à ma musique », expliquait Polnareff dans On n'est pas couché en 2016. Quand on écoute cette chanson, les portes de l'immortalité semblent très loin. Heureusement, les chefs-d'œuvre arriveront très vite.

110. « Sur un seul mot de toi » (1985)

Entretenant une passion coupable pour les années 80, l'un de nous deux doit confesser une certaine sympathie pour ce titre dont l'intro s'inspire du « Every Breath You Take » de Police et qui n'échappe à aucun cliché de la décennie : solo de synthétiseur, guitares hard rock et romantisme dégoulinant.

109. « Holding On to Smoke » (1975)

L'une des plus belles mélodies de Fame à la mode, mais, désolé, on a vraiment du mal avec cet accent.

108. « Allô Georgina » (1971)

En vacances à Corfou, Michel tombe sur le tube local « Kyra Giorgena », et l'importe. Dans la vraie vie, il fréquente alors une belle Hellène prénommée Georgina qui le rend fou-fou de jalousie et le pousse dans une relation destructrice. Ce qui, dans son autobiographie Spèrme, lui inspire un jeu de mots : « Notre histoire a pris l'eau. À l'eau, Georgina. »


107. « Dans ta playlist (c'est ta chanson) » (2018)

Ce morceau mérite d'y entrer : dans notre playlist de Michel. Bon pas trop haut quand même.


106. « Besoin de toi » (1990)

... envie de rien. Dépressif et embastillé dans le Royal Monceau, Polnareff compose son album électro-érotique. Cette chanson n'est pas un fiasco total, mais elle est loin d'être une réussite. Michel a quand même mille fois mieux chanté le manque de l'être « chair ».

1 05. « Visage (Les Souvenirs de demain) » (1985)

Syndrome de Stockholm : phénomène psychologique observé chez des otages qui développent de l'empathie avec leur(s) geôlier(s). Il arrive la même chose avec l'album Incognito. À la première écoute, on le trouve franchement raté ; à la deuxième, on se dit : « Ça s'écoute » ; à la troisième, on a (presque) envie de le réécouter. Un génie, on vous dit.

104. « Mademoiselle de » (1977)

Difficile d'être la face B de « Lettre à France ». Polnareff nous présente cette héritière rebelle dont la « famille est dans le Who's Who », mais qui aime les bandits et « n'a pas peur des loups ». Chanson dispensable.

Polnareff © GINIES/SIPA

Michel Polnareff, le roi des introductions au piano.

© GINIES/SIPA
103. « Il est gros » (1974)

Un titre qui rappelle (en moins bien) le « Pas de boogie woogie » d'Eddy Mitchell (sorti en 1976). Les paroles montrent, elles, un gros, très gros problème avec la notion de consentement : « Pas un mot, je t'en prie, rien ne peut calmer mon appétit/Il est gros, gros, gros, il est gros, je te le dis, il est gros, gros, gros, il est gros, mon appétit/Dès que tu me crois plutôt radouci, tu te jettes en tremblant entre mes bras/Tu es alors toute à ma merci, cette fois, tu n'en réchapperas pas. »

102. « So Long Beauty » (1975)

Fame à la mode nous pose des problèmes. Prenez cette chanson : la mélodie est magistrale – en ce qui concerne Todd Rundgren, Billy Joel et Elton John –, mais l'anglais de Michel Polnareff est catastrophique. Comment peut-on aimer autant la pop music et chanter aussi mal le popish ? That is the question !

101. « Le Grand Chapiteau » (1974)

Son « Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band ». En beaucoup moins bien réussi. Michel nous raconte cette histoire tragique d'une compagnie de cirque plus tragique que comique : « Les acrobates tomberont du trapèze », « Les bêtes fauves mangeront le dompteur », « Monsieur Loyal admettra en pleurant/Que sa femme ne l'est pas »... Quel cirque !

100. « 365 Jours par an » (1981)

L'obsession amoureuse déclamée avec une voix mi-sensuelle, mi-castra. Polnareff aime une fille, le dit, le chante. La mélodie, sobre, est plutôt bien sentie, mais le chant de l'Amiral nous casse un peu les oreilles. On est très heureux que ce ne soit pas une année bissextile !

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Commentaires (5)

  • Me fait penser que l'air ressemble, sur un rythme différent, à celui d'Earth Song de Michael Jackson (1982). Qu'en pensez-vous ?

  • scéen

    Avec la n°1

  • baloo81

    Il est curieux de constater comment cet exilé fiscal (comme d'autres) et exilé tout court savent retrouver rapidement le chemin du pays... Histoire de se faire un peu voire beaucoup d'argent, LAMENTABLE