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Les cartels mexicains sont-ils aussi puissants qu'on le dit ? Du moins, pas selon Oswaldo Zavala, journaliste et professeur de littérature et culture latino-américaine à la Cité universitaire de New York (CUNY).
Dans son livre La guerra en las palabras(La Guerre dans les mots) qui vient de paraître aux éditions Debate, ce dernier propose une lecture étonnante de la violence au Mexique, l'attribuant principalement à un paradoxal « agenda sécuritaire » que partagent Mexico et Washington. Cet agenda n'aurait jamais pu être mis en place sans la construction d'un « narco-récit » à la fois parallèle et complémentaire à l'action des États.
Raconter pour militariser
« Le narco-récit a été une partie intégrante de la politique militariste qui a permis avec succès d'inventer la menace des "cartels...
Il fallait donc laisser les cartels à l'œuvre ? L'incroyable pouvoir de corruption du trafic de cocaïne n'a besoin de personne pour tuer et saper les fondations d'un état comme le démontre la situation en Belgique et aux Pays Bas. Les démocraties sont fragiles et l'option militaire est un moyen, certes très imparfait, de se défendre. L'auteur est complètement hors sol !
Si, si, ça va bien se passer… forcément !
«La menace des cartels, bien réelle, a été instrumentalisée pour instaurer un état d'exception permanent dans le pays, au détriment des citoyens».
Et si «de la Covid» remplace «des cartels», n’est-ce pas ce que Fou·Triquet—éminent Représentant de l’Inaptocratie*—aura·it essayé de faire au Gastéropode Pays ?
Forcément ça va bien se passer… si, si !
Dormez tranquilles braves Gens !
*Inaptocratie, gouvernement des moins capables, élus par les moins capables de produire.
Et où les moins aptes à subvenir à eux-mêmes bénéficient de la confiscation de la richesse du Travail de Producteurs en continuelle diminution.
On sait trés bien qu'il existe une collusion entre les Narcos, les politiques, et la police, corruption généralisée oblige ; quant à la politique menée par les USA, très présente écomomiquement au Mexique, elle a toujours balancée entre soutien aux politiques Méxicains (corrompus et de droite) pour favoriser ses intérets économiques dans le pays, et contenir les mouvements Marxistes (au Chiapa par ex) ; ce qui aboutit à fermer les yeux parfois sur le business de la dope, car les USA n'agissent qu'en fonction de leurs intérets, et rien d'autre ; comme il faut bien donner le change et l'illusion de la lutte anti-narco, on arrète parfois un lampiste assez important, avec l'aide de la DEA, et le tour est joué ; mais le business des cartels n'a jamais cessé, au Sinaloa (pour alimenter la Californie) et ailleurs, près du golfe du Mexique, (pour alimenter la Floride) ; quant aux autorités Mexicaines, ils usent de mesures prétenduement anti-narco pour museler le peuple Mexicain, et faire taire toute opposition. Mais tout cela est bien connu.
PS : un livre à lire sur ce sujet : "La griffe du chien"de Don Winslow.