Un film d’horreur pour changer de regard sur les banlieues

INTERVIEW. Avec le film « Vermines » qui sort le 27 décembre, Olivier Saby, cofondateur d’ImpactFilm, dit vouloir rompre avec les clichés sur les cités.

Propos recueillis par

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Avec « Vermines », sur les écrans le 27 décembre, l'association ImpactFilm espère que les spectateurs changeront de regard sur les quartiers difficiles. Les héros de ce film d'horreur font en effet preuve d'un sacré esprit de débrouille et d'une grande solidarité pour affronter des araignées géantes qui pullulent dans leur cité.
Avec « Vermines », sur les écrans le 27 décembre, l'association ImpactFilm espère que les spectateurs changeront de regard sur les quartiers difficiles. Les héros de ce film d'horreur font en effet preuve d'un sacré esprit de débrouille et d'une grande solidarité pour affronter des araignées géantes qui pullulent dans leur cité. © David Southichack

Temps de lecture : 7 min

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Une cité envahie par des araignées venimeuses. Un quartier abandonné par les pouvoirs publics, des habitants livrés à eux-mêmes face au fléau. Plus qu'une déclinaison gore autour du thème éculé des punaises de lit, le nouveau long-métrage de Sébastien Vanicek (Vermines, sur les écrans à partir du mercredi 27 décembre) est une fable politique qui renouvelle le regard que l'on porte sur les banlieues.
Ce film de genre entend, en effet, faire réfléchir les spectateurs sur la manière dont on représente traditionnellement à l'écran « les quartiers ».

Très remarqué à la dernière Mostra de Venise et primé au festival du cinéma fantastique d'Austin aux États-Unis, ce film est coproduit par ImpactFilm. Une structure d'investissement, fondée en 2020, qui a également coproduit ou codistribué Papich...

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Commentaires (2)

  • INTERSTELLAR

    Chaque résident français devrait obligatoirement accueillir un immigrant ou une famille entière selon le domicile et leurs assurer le gîte et le couvert gratuitement. Le devoir de repentance est à ce prix. L’immigrant s’il le désire pourra rester hébergé autant qu’il le souhaite et au minimum jusqu’à l’obtention de sa carte d’identité française. L’État français veillera à sa sécurité, sa liberté de culte, sa garantie médicale universelle et son éducation choisie par lui-même et entièrement gratuite. Aucun travail ne sera demandé en échange d’un revenu minimum garanti par adulte au niveau du SMIC. Pour chaque enfant né ou à naitre 1/4 de SMIC sera ajouté au revenu mensuel de chacun des parents jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Tous les français vous souhaitent la Bienvenue à vous tous sans distinction. Vive la libre circulation humaine sans contrainte, à bas les frontières.

  • edouardb

    Qu'on nous explique AD nauseam qu'il faut que nous changions de regard sur la banlieue notre Californie... C'est manifestement un échec... Il serait peut être temps que la banlieue change afin que notre regard change sur elle