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Mauvais jour. La veille, Catherine Camus assistait à la crémation de Béatrice, son amie de jeunesse. Elle n'a pas le moral au beau fixe et fait un effort pour paraître vaillante. La fille du romancier et philosophe reçoit dans sa maison de Lourmarin – celle-là même que Camus avait achetée avec l'argent de son prix Nobel –, même si elle ne l'occupe plus : elle s'est installée dans la demeure mitoyenne afin de ne plus être importunée, l'été, par les hordes de touristes en quête de la villa de son père, rue Albert-Camus. Elle nous guide jusqu'au « cimetière des éléphants », l'ancienne écurie transformée en pièce consacrée aux œuvres de « papa », comme Catherine, 78 ans, continue à le nommer. Sur les étagères, les œuvres sont alignées, traduites en hébreu, en chinois, en sanskrit… Elle offr...
J'aime bien la série et je trouve cette dame très franche et ouverte. C'est le privilège de l'âge de dire ce qu'on pense sans retenue. Ce qu'elle dit de certains de nos chers politiciens en intellectuels me plaît beaucoup, notamment sur le silence des féministes sur le Hamas. On devrait plus souvent interviewer des personnes non impliquées dans un parti ou un mouvement car leur bon sens permet de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie.
Beaucoup de bon sens et de discernement chez cette dame. Mais l'article la fait plutôt passer pour une femme moyennement intelligente incapable de comprendre que la pensée unique est la seule vraie ; en somme une réactionnaire de centre gauche : faut le faire !
Quel plaisir j'ai ressenti à la lecture de cet article. Comme je rejoins ses commentaires et son rejet des extrêmes, de son "indulgence" pour le président Macron, de son franc-parler, de sa liberté de penser et de son intégrité. C'est facile, mais cela fait du bien de lire une analyse qu'on partage